Paysage. Plus de 300 000 bulbes pour fleurir la ville

Chaque année, Verver Export organise plusieurs Fêtes de printemps au sein de diverses villes de France (et désormais hors de nos frontières). Cette année, l'une des étapes de ce tour de l'Hexagone s'est arrêtée jeudi 17 avril à Sainte-Geneviève-des-Bois, à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris.

Pour le fournisseur néerlandais, c'est l'occasion d'inviter les collectivités à découvrir sa gamme de bulbes qui s'enrichit chaque année. Verver vise tout particulièrement le marché des villes fleuries et ces dernières ont désormais intégré le fait que les bulbes permettent de réaliser des décors de printemps très attractifs avec un bon rapport qualité prix. « En ayant recours à la plantation mécanisée, installer 12 kits (NDLR : 1 000 pièces chacun) de narcisses de la gamme Tendance sur 300 m² assure trois mois de floraison et revient à à peine plus de 4 000 € TTC. En considérant que les fleurs sont là pour au moins dix ans et en assurant l'amortissement sur la décennie, ce fleurissement revient à 1,22 €/m² », explique Tijmen Verver, qui dirige l'entreprise éponyme. La ville de Saint-Geneviève-des-Bois a eu le privilège d'avoir donné son nom à l'un des mélanges qui intégrera le catalogue cette année : une composition de tulipes et de jacinthes, de tons rouge orangé et violet, adoucis par le jaune de narcisses bicolores a en effet été baptisée lors de cette Fête de printemps (notre photo).

Une floraison précoce et des pluies excessives

Sainte-Geneviève-des-Bois ne s'est toutefois pas contentée de planter ce mélange : en tout, plus de 300 000 bulbes ont été mis en place dans toute la ville pour accueillir la manifestation. À raison de 70 à 80 unités au mètre carré, ce sont plus de 3 000 m² de massifs qui ont été donnés à voir aux quelque 150 visiteurs ayant participé à la journée. Une bonne partie de ces plantations a été regroupée autour du donjon, un site historique en plein centre-ville, afin de montrer comment différents mélanges ont pu se comporter cette année. Si l'an dernier, il avait fallu repousser certaines Fêtes de printemps en raison du froid et du retard de la végétation, il était cette année plus que temps de venir découvrir les tulipes et les narcisses, pour la plupart quasiment en phase de défleurissement. Les visiteurs ont aussi pu remarquer les dégâts que peut provoquer un excès d'eau sur les bulbes : l'important volume de pluie tombé sur la région parisienne au cours du dernier hiver a parfois eu du mal à s'infiltrer, et les poches d'eau stagnantes ont, ça et là, endommagé certaines espèces. Tulipes et fritillaires sont particulièrement sensibles au phénomène, alors que les narcisses le supportent mieux. En revanche, la douceur de l'hiver n'a pas porté préjudice aux fleurs : « Seize semaines au-dessous de 9 °C suffisent à initier la mise à fleur des tulipes », a rappelé Tijmen Verver. Les bulbes ont décidément bien des qualités pour l'aménagement des espaces verts...

Pascal Fayolle

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